Violence à enfants: c’est la responsabilité de chacun

07 janvier 1999

En Angleterre, une étude menée auprès de 33 enfants traités pour des hémorragies au niveau de la boîte crânienne a mis en évidence le fait qu’un grand nombre de cas de violences sexuelles sur des enfants passent inaperçus ou ne sont pas déclarés par les pédiatres britanniques. Les auteurs de cet article, inquiets du phénomène, recommandent que des investigations soient systématiquement menées chez tous les enfants qui pré sentent une hémorragie sous-durale, c’est-à-dire dans la zone située entre le cerveau et la «dure-mère », méninge qui en est le plus proche. Ils espèrent pouvoir détecter ainsi une plus grande proportion de violences sexuelles et même, pourrait-on dire, de violences «tout court »…

Il est vrai que ce douloureux problème est largement sous-estimé, tant en Grande Bretagne que dans d’autres pays européens. Les pédiatres mais aussi les médecins généralistes, les enseignants et les voisins doivent être vigilants car il est de leur responsabilité de protéger ces enfants. Toute abstention relève en effet de la passivité coupable puisque dans ce cas le délit de non-assistance à personne en danger peut être retenu. Allô Enfance Maltraitée: 0800 05 41 41 ou plus simplement encore le 119, autre numéro vert gratuit. Allô Enfance Maltraitée: 0800 05 41 41

  • Source : British Medical Journal, 4 décembre 1998.

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