











Dans la dernière livraison du British Medical Journal, des chercheurs australiens s’inquiètent des conséquences d’éventuelles attaques chimiques dans les pays occidentaux. “Il est grand temps de développer de nouveaux antidotes“, lancent-ils.
Et plus précisément des antidotes contre les “organophosphates“, des produits chimiques dérivés du phosphore. Certains sont utilisés comme pesticides. D’autres comme… armes chimiques ! Un exemple : le gaz sarin répandu dans le métro de Tokyo en 1995 -12 morts, plus de 5 000 blessés- en renfermait.
“Aucun antidote contre ces substances n’a été testé cliniquement depuis 30 ans” s’alarme Nick Buckley, professeur de pharmacologie à Canberra. “Aujourd’hui, seule l’atropine est efficace contre un empoisonnement aux organophosphates. C’est trop peu. Une collaboration internationale est nécessaire pour développer au plus vite de nouvelles molécules“.
Source : British Medical Journal, Vol. 329, n°7476 - Photo OMS Lyon
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