Vive le goûter!

20 février 1997

Le goûter demeure une composante exclusivement enfantine de nos comportements alimentaires. Cette habitude spécifiquement Française – les anglo-saxons ne dérogent jamais au tea-time et bien des peuples européens ont des habitudes similaires – déséquilibre nos apports quotidiens, favorise l’apparition de carences alimentaires et le grignotage, favorisant l’excès pondéral.

A l’occasion du dernier Médec les médecins se sont vu rappeler les vertus du Quatre-heures. Dans l’enfance, il représente un apport en sucres complexes – amidons cuits, produits céréaliers – en protéines et vitamines grâce aux laitages. Il représente 18% de la ration énergétique du petit Français et il n’y a pas de raison pour le limiter aux enfants et adolescents. Les sportifs savent qu’il est important d’apporter assez d’eau et de glucides à l’organisme avant et pendant l’effort plutôt qu’après.

On recommande aussi le goûter aux femmes enceintes pour compenser leur déficit en fibres, en sucres en sels minéraux et en vitamines. Mais il faut aussi l’encourager pour chacun de nous. Il est simple d’associer au café de 5 heures un laitage maigre avec des céréales, par exemple sous la forme d’un yogourt-müesli. En y ajoutant une pomme ou une orange vous rechargerez vos batteries, évitant à la fois le coup de pompe de 5 heures, la tentation du grignotage qui ne fait repartir que la courbe de poids et les compulsions alimentaires qui vous feront dévorer un dîner trop copieux. On recommande aussi le goûter aux femmes enceintes

  • Source : Panorama du Médecin, n°4708, 20/03/2000

Aller à la barre d’outils