Vive le goûter !

04 septembre 2001

Le goûter est important pour le plaisir de l’enfant. Mais il l’est aussi pour sa santé !
Il représente en effet un apport en sucres complexes – amidons cuits, produits céréaliers -, en protéines et en vitamines. Il apporte ainsi jusqu’à 18% de la ration énergétique de l’enfant.

Pour celui-ci, le goûter est synonyme de repos et de plaisir après une journée d’activité intense. Il lui permet de ” tenir ” en attendant le dîner. Et il peut lui éviter de grignoter devant la télévision à son retour.

En France, le goûter demeure une composante exclusivement enfantine des comportements alimentaires. Quel dommage ! Les anglo-saxons, eux, ne dérogent jamais au tea-time. Et bien des que beaucoup d’européens aient des habitudes similaires, les adultes français ne coupent pas leur après-midi par une pause. Nos apports nutritionnels quotidiens sen trouvent déséquilibrés, et ce comportement a des inconvénients réels. Il favorise l’apparition de carences alimentaires et le grignotage, lui-même source reconnue d’excès pondéral.

Le goûter est recommandé aux femmes enceintes. Pour compenser leur déficit en fibres, en sucres, en sels minéraux et en vitamines. Mais il faut aussi l’encourager pour tout un chacun. Il est si simple d’associer au café de 5 heures un laitage maigre avec des céréales, par exemple sous la forme d’un yogourt-müesli. En y ajoutant une pomme ou une orange vous rechargerez vos batteries, évitant à la fois le coup de pompe de 5 heures, la tentation du grignotage qui ne fait repartir que la courbe de poids et les compulsions alimentaires qui vous feront dévorer un dîner trop copieux.

  • Source : American Chemical Society, 29 août 2001

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