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Accueil » Bien-être » Douleur » Voiture, avion, bateau… Pourquoi les enfants ont-ils le mal des transports ?
© Daniel Jedzura/shutterstock.com
C’est entre les âges de 2 et 12 ans que le mal des transports est généralement à son paroxysme chez les enfants. Chez les nourrissons, il est extrêmement rare. Et s’il a tendance à diminuer après l’adolescence, il peut persister chez certains, et surtout certaines, notamment durant les règles ou la grossesse. Les patients migraineux y sont également davantage sujets.
Mais quelle en est la cause ? Pourquoi un simple trajet en voiture, en avion ou en bateau peut tourner au cauchemar pour certains d’entre nous ? « Le mal des transports se développe lorsque les parties de l’oreille interne qui aident à conserver l’équilibre (notamment les canaux semi-circulaires ou labyrinthes) sont trop stimulées, comme cela peut se produire en cas de mouvement excessif », indique le Manuel Merck.
« Il peut également se manifester lorsque le cerveau reçoit des informations contradictoires de ses capteurs de mouvement, à savoir les yeux, les canaux semi-circulaires et les muscles capteurs (terminaisons nerveuses dans les muscles et les articulations qui fournissent des renseignements sur la position du corps) ». En clair, les yeux discernent un mouvement mais l’oreille interne enregistre une impression contraire. L’organisme est perturbé, il ne peut pas s’adapter au mouvement.
Le mal des transports est pour le moins courant. Et si ses manifestations sont désagréables, elles restent cependant sans gravité, indique l’Assurance-maladie. Chez le jeune enfant, tout commence généralement avec des pleurs, une agitation et des bâillements. S’il est en âge de parler, il peut également se plaindre d’avoir mal au cœur. Comprendre : il a la nausée.
Parmi les autres symptômes habituels, on peut citer la pâleur, les sueurs froides, l’hypersalivation, les vertiges, des maux de tête… et les vomissements. « En général, ces symptômes disparaissent à l’arrêt, quelques minutes après la sortie du véhicule ».
Pour éviter ces symptômes désagréables, il est possible d’agir en amont du trajet. Il est ainsi conseillé de donner à manger à votre enfant, de la nourriture solide et non pas liquide. Si vous voyagez en voiture, placez-le à l’arrière, au milieu, et laissez passer un filet d’air. Essayez de partir lorsque la circulation est fluide : la conduite par à-coups majore le risque de nausées. Si le voyage a lieu en train, en bateau ou en avion, privilégiez les places au centre, celles où le mouvement est le moins important.
Certains médicaments peuvent aider à diminuer ces sensations désagréables. La métopimazine est en accès libre et limite les vomissements (à absorber une demi-heure à une heure avant le départ). Certains antihistaminiques peuvent également contribuer à limiter les nausées (demandez conseil à votre médecin). Les patchs de scopolamine, que l’on applique derrière l’oreille, sont eux à réserver aux adolescents des plus de 15 ans.
Source : Assurance-maladie, MSD Manuals - Février 2023
Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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