Votre chat mérite bien une bonne litière

14 avril 2010

Choisir une litière pour son chat, cela ne s’improvise pas. Eh oui, votre félin est exigeant. Qu’elle soit minérale, agglomérante ou végétale, à chaque matou sa litière. Vous devrez sans doute en essayer plusieurs avant de combler votre compagnon à quatre pattes.

La litière minérale est la plus répandue. Composée d’argile ou de silice, elle est réputée pour ses capacités absorbantes. Vous devrez, bien sûr enlever quotidiennement les déjections de votre animal, et changer sa litière une à trois fois par semaine… selon votre sensibilité olfactive.

La litière agglomérante est toujours constituée d’argile ou de silice, mais sous forme de cristaux cette fois-ci. Ils s’agglomèrent au contact du liquide. Autrement dit, l’urine de votre chat se transformera en boule de déchets qu’il vous suffira de retirer de la litière. Résultat : fini les mauvaises odeurs. Vous pourrez ne changer cette litière qu’une à trois fois par mois.

La litière végétale enfin, est la litière écolo par excellence, puisqu’elle est composée de matières naturelles et biodégradables : bois, maïs, pin… Même votre chat, désormais, doit répondre de l’avenir de la planète ! Vous ne le savez peut-être pas, mais selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), les litières de nos félins génèrent à elles seules 2 % de tous les déchets ménagers français. Elles en représentent ainsi pas moins de 400 000 tonnes par an, en majorité sous forme de déchets non recyclés. Les litières végétales pourront par exemple, vous servir de compost. D’autres litières « écolo » commencent à voir le jour, comme celles qu’il est possible de jeter… dans les toilettes.

Petit rappel aux femmes enceintes. Si vous attendez un heureux événement, faites changer quotidiennement la litière par votre cher et tendre. Si le chat n’est pas dangereux pour vous, ses déjections peuvent l’être pour votre bébé. Les matières fécales peuvent en effet transmettre la toxoplasmose. Tout ce qui est en lien avec le chat devra donc être désinfecté… par un tiers.

  • Source : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

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