Vous aimez le poisson cru? Préférez-le congelé

17 février 1997

Un très grand nombre d’espèces de poissons sont en effet infestés par des vers qu’on appelle des anisakis, un peu semblables aux ascaris et qui font chaque année plus d’un millier de victimes au Japon, 8 ou 9 cas d’infestation étant rapportés chaque année en France. Pourquoi les japonais sont-ils plus que nous sujets à cette parasitose qui se manifeste, 3 à 6 heures après la consommation de poisson infesté, par des douleurs gastriques violentes parfois associées à des nausées et des vomissements? Tout simplement parce que l’anisakiase frappe les amateurs de poisson… cru. Or, les Fils du soleil levant en sont extrêmement friands.

D’après Impact Médecin Hebdo , le lieu – noir ou jaune – et le merlu figurent parmi les poissons les plus fréquemment parasités. Mais on trouve également des anisakis dans la sébaste (ou daurade), le grondin rouge, le hareng, le maquereau, le cabillaud, le merlan, le saumon. Petite nouvelle rassurante: les poissons d’élevage seraient le plus souvent indemnes de parasites. Pour se protéger, il faut bien cuire le poisson (à coeur et non pas « rosé à l’arête »), ou le congeler 24 heures à -18°C. Vous pouvez donc manger des tartares de poisson à condition de les congeler au préalable. En revanche, salage et fumage ne suffisent pas à détruire le parasite et ses larves. Le lieu – noir ou jaune – et le merlu figurent parmi les poissons les plus fréquemment parasités.

  • Source : Impact Médecin Hebdo, n° 369, 6 juin 1997, p. 75.

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