











Un très grand nombre despèces de poissons sont en effet infestés par des vers quon appelle des anisakis, un peu semblables aux ascaris et qui font chaque année plus dun millier de victimes au Japon, 8 ou 9 cas dinfestation étant rapportés chaque année en France. Pourquoi les japonais sont-ils plus que nous sujets à cette parasitose qui se manifeste, 3 à 6 heures après la consommation de poisson infesté, par des douleurs gastriques violentes parfois associées à des nausées et des vomissements? Tout simplement parce que lanisakiase frappe les amateurs de poisson… cru. Or, les Fils du soleil levant en sont extrêmement friands.
Daprès Impact Médecin Hebdo , le lieu – noir ou jaune – et le merlu figurent parmi les poissons les plus fréquemment parasités. Mais on trouve également des anisakis dans la sébaste (ou daurade), le grondin rouge, le hareng, le maquereau, le cabillaud, le merlan, le saumon. Petite nouvelle rassurante: les poissons délevage seraient le plus souvent indemnes de parasites. Pour se protéger, il faut bien cuire le poisson (à coeur et non pas « rosé à larête »), ou le congeler 24 heures à -18°C. Vous pouvez donc manger des tartares de poisson à condition de les congeler au préalable. En revanche, salage et fumage ne suffisent pas à détruire le parasite et ses larves. Le lieu – noir ou jaune – et le merlu figurent parmi les poissons les plus fréquemment parasités.
Source : Impact Médecin Hebdo, n° 369, 6 juin 1997, p. 75.
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