











Attention, il ne s’agit pas de ces petites glandes situées au fond de la gorge, de part et d’autre de la luette. Non, l’amygdale dont il est ici question, ce sont les noyaux en forme d’amande qui sont logés au niveau du lobe temporal, dans le cerveau !
Des spécialistes en neurosciences, de l’Institut de Technologie de Pasadena (Californie), ont étudié deux individus dont l’amygdale avait été détruite par une maladie génétique. Ils les ont confrontés à des situations de paris d’argent, comparant leurs réactions avec celles d’individus dont l’amygdale était parfaitement fonctionnelle.
Alors que les premiers prenaient facilement des risques, pariant même quand ils risquaient de perdre autant que de gagner, les sujets sains prenaient des risques beaucoup plus mesurés.
L’amygdale est déjà connue pour jouer un rôle dans les réactions émotionnelles rapides. Elle est aussi impliquée dans la dépression, l’anxiété et l’autisme. Mais c’est la première fois que sa responsabilité est mise en cause dans notre propension à jouer – ou pas – à la roulette, au baccarat ou au poker !
Source : California Institute of Technology, 8 février 2010
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