Voyager avec un animal ? Quatre règles essentielles
02 septembre 2004
Envie de faire découvrir le monde à votre chien ? Un coup de foudre pour un petit chaton à l’étranger ? Sachez que pour être (ré)introduit dans l’Union européenne tout animal domestique doit satisfaire à quatre conditions strictes. Gare aux fraudeurs…
Notre premier réflexe avant de partir en voyage, c’est de vérifier la validité de notre passeport. Eh bien pour Virgule il en va de même. Ses papiers doivent obligatoirement être en règle. Et les directives européennes en la matière sont extrêmement strictes.
Aucun animal ne peut franchir la frontière – dans les 2 sens, sortir ou entrer – s’il n’est officiellement identifié. Le tatouage – ou la micropuce implantée sous sa peau – est donc de rigueur. Mais ce n’est pas tout, loin de là !
Certificat sanitaire original établi par un docteur en médecine vétérinaire et carnet de vaccination doivent impérativement être à jour. Sinon, votre carnivore domestique de compagnie – selon la dénomination officielle – ne sera pas autorisé à (re)poser ses griffes sur le sol de l’Union. Enfin à partir du 1er octobre prochain, un titrage sérique des anticorps antirabiques par un laboratoire agréé – autrement dit un prélèvement sanguin pour vérifier si l’animal est valablement vacciné contre la rage – viendra s’ajouter à la liste des obligations réglementaires…
Et toute fraude constatée peut entraîner la réexpédition de l’animal vers le pays d’origine – aux frais du propriétaire -, sa mise en quarantaine et, s’il est malade… son abattage. Bruxelles ne badine pas avec les règles de sécurité ! Et certains pays comme la Grande-Bretagne ou la Suède sont encore plus exigeants, imposant une quarantaine de 6 mois à tout animal. A la lumière des événements récents, on se prend à les comprendre…