Voyagez avec votre Carte européenne d’Assurance-maladie

Vous partez en vacances d’été dans un pays de l’Union européenne ? Quelques semaines avant votre départ, n’oubliez pas de demander votre carte européenne d’Assurance-maladie. Vous pouvez le faire très simplement, directement sur le site www.ameli.fr. Suivez le guide.

Qu’est-ce que c’est ? La carte européenne d’Assurance-maladie remplace définitivement le formulaire E111. Elle rend également obsolètes les formulaires E110, E109 et E128, qui permettaient jusqu’à présent d’être couvert en cas de séjour temporaire en Europe.
– Plus simple et plus pratique, la nouvelle carte est gratuite et valable un an ;
– Nominative et individuelle, elle apporte la preuve que son détenteur est couvert par l’Assurance-maladie de son pays. Elle permet la prise en charge des soins à travers toute l’Union européenne, et même en dehors de ses limites.
– Même l’Islande, le Liechtenstein et la Suisse acceptent en effet son utilisation, même s’ils ne font pas partie de l’Union !
– Détail important, chaque membre de la famille doit avoir sa propre carte, même les enfants de moins de 16 ans.

Comment l’obtenir ?
– En quelques minutes seulement, créez votre compte personnel sur le site www.ameli.fr. Ensuite, remplissez le formulaire en ligne. Vous recevrez votre carte dans un délai d’une à deux semaines.
– Vous êtes réfractaire à Internet ? Appelez le 3646.
– Vous partez dans deux jours ? Connectez-vous sur votre compte et téléchargez un certificat provisoire de remplacement. Il sera valable trois mois.

Comment s’en servir ? « Il suffit de la présenter pour bénéficier de la prise en charge des frais médicaux selon la législation en vigueur dans chaque Etat », explique l’Assurance-maladie. Attention toutefois, la carte européenne n’est valable que pour les soins non prévus : entorse, brûlure, fracture… « Elle ne peut être utilisée pour la prise en charge de soins hospitaliers programmés qui nécessitent toujours une autorisation préalable de la Caisse de résidence ».

• 

  Source : Assurance-maladie, mai 2011