Voyagez… sans mal des transports

05 septembre 2016

Nausées, vertiges, sueurs froides ou vomissements… Peut-être êtes-vous sujet au mal des transports. A tel point que la moindre virée en voiture est source d’angoisse. Pour réduire au maximum ces sensations, sans pour autant avoir recours à une solution médicamenteuse, voici quelques conseils.

Commençons par rassurer. Si désagréable soit-il, le mal des transports est sans gravité. En général, les signes précédemment cités (ajoutons également une hypersalivation, des maux de tête, une fatigue…) disparaissent à l’arrêt, quelques minutes après la sortie du véhicule.

Côté explications, ces symptômes sont dus à une réponse cérébrale inadaptée. Elle est liée à une opposition entre les informations fournies par les yeux et celles délivrées par le vestibule (organe de l’équilibre situé dans l’oreille interne).

Pour éviter de souffrir :

  • En voiture: arrêtez-vous souvent pour éviter aux enfants d’être malades. Réglez aussi la hauteur de leur siège, de telle sorte qu’ils puissent regarder à l’extérieur. Pour les adultes, il est conseillé de s’asseoir à l’avant, voire de conduire ;
  • En train: placez-vous dans le sens de la marche, côté fenêtre ;
  • En avion: réservez un siège au milieu de l’appareil, au niveau des ailes où les mouvements sont moindres ;
  • En bateau: si le temps le permet, restez sur le pont, autant que possible, pour être à l’air.

Et dans tous les cas, essayez de regarder l’horizon, occupez votre esprit en écoutant de la musique par exemple. Evitez de lire, de visionner un écran vidéo. Enfin, maintenez votre tête fixe pour limiter la sensation de mouvement (avec un petit coussin ou avec l’appui-tête).

  • Source : Revue Prescrire, septembre 2016 - www.ameli-sante.fr, consulté le 29 août 2016

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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