Vulvodynie : sortir les femmes du silence

20 mars 2012

Mystérieuse – car sans causes connues è la vulvodynie s’avère à la fois douloureuse et extrêmement handicapante. A tel point que la chronicité de la douleur caractérisée par de forts picotements au niveau de la vulve, peut mener à des états d’anxiété voire de dépression. Et trop souvent, les femmes subissent en silence et n’osent pas en parler à leur gynécologue.

La vulvodynie est définie comme un inconfort vulvaire persistant ou des douleurs vulvaires chroniques. Ces dernières sont caractérisées par des sensations de brûlures, de picotements, de démangeaisons. La douleur est vécue très différemment d’une femme à une autre. Elle peut être assez constante ou occasionnelle, localisée à la vulve ou plus diffuse.

La vulvodynie n’est pas une infection sexuellement transmissible et peut affecter aussi bien des adolescentes que des femmes adultes. Il n’existe pas de causes précises liées à l’apparition de cette affection. La douleur survient spontanément. Elle peut cependant de se déclarer à la suite d’une chirurgie, d’un accouchement ou d’une blessure.

Sortir du silence et consulter

Une chose apparaît certaine : cette affection altère considérablement la qualité de vie des femmes. Elle nuit aux relations sexuelles. La douleur est d’ailleurs souvent accentuée par la pénétration et elle participe à la baisse de la libido. Ce qui entraîne à la fois une baisse du désir sexuel et de la lubrification.

Compte tenu de son retentissement sur la santé psychologique et donc la qualité de vie, la vulvodynie doit amener les femmes à consulter leur gynécologue. Il pourra mettre en place une stratégie thérapeutique adaptée en fonction des gênes ressenties par la patiente. La vulvodynie est une vraie maladie reconnue en tant que telle, il est donc essentiel de ne pas rester seule.

  • Source : Service de gynécologie oncologique du Centre hospitalier de l’Université de Montréal, site consulté le 15 mars 2012

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