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Nombre d’études ont déjà alerté sur le risque de commotion cérébrale induite par la pratique de certains sports. En tête, le football américain et la boxe. Aujourd’hui, des chercheurs de l’Université de Californie alertent sur une activité insoupçonnée : le water-polo. Selon eux, un tiers des pratiquants seraient concernés (principalement les gardiens de but).
L’équipe de recherche a interrogé plus de 44 000 membres du USA Water-Polo (la fédération américaine de la discipline). Les questions portaient sur d’éventuels coups à la tête, la survenue de commotions cérébrales, et les symptômes couramment associés. Plus de 1 500 réponses ont été reçues. Résultat, 36% des répondants ont rapporté au moins une commotion cérébrale. Les raisons en sont multiples : ballon en pleine figure, coup de poing malheureux… Parmi les joueurs, les gardiens de but semblent les plus impactés. Ainsi, près de la moitié d’entre eux était concernée.
Les chercheurs notent néanmoins plusieurs limites à leur travail. En premier lieu, le petit nombre de répondants : moins de 4% des joueurs aux Etats-Unis ont participé à cette étude. « Ces chiffres suggèrent malgré tout que le water-polo comporte un risque important de commotion cérébrale», explique le Dr Steven L. Small, principal auteur de ce travail. Lequel appelle à revoir les éléments de protection des pratiquants.
Source : Frontiers in Neurology, 27 juin 2016
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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