Etude Interphone : le combat reprend

16 juin 2010

Le 18 mai dernier, et après dix années d’attente, l’étude Interphone relative aux risques liés à l’utilisation des téléphones portables, rendait enfin son verdict. Un verdict d’ailleurs… qui n’en était pas un. Cette étude décevante concluait en effet pour l’essentiel, que de nouvelles recherches étaient nécessaires pour affirmer ou infirmer le risque de cancers cérébraux liés à l’utilisation intensive du GSM. Une déception rapidement mise à profit…

Hier à Séoul en Corée du Sud, le 32ème congrès annuel de la Société de Bioéléctromagnétisme a été le siège d’une déclaration sensationnelle de l’Américain L. Lloyd Morgan, principal auteur de «Téléphonie sans fil et tumeurs cérébrales : 15 motifs d’inquiétude ». Ce dernier en effet, a proposé rien moins qu’une réévaluation complète de l’étude Interphone, dont il affirme qu’elle sous-estime les risques d’environ… 25%.

Un chiffre «excessif» pour les représentants du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS à Lyon, qui en 2000 furent à l’origine d’Interphone. « Nous ne nions pas l’impact des téléphones portables, au contraire. Toutefois, des travaux complémentaires doivent être conduits pour connaître la véritable nature de cet impact. Certaines allégations ne feront pas avancer les recherches… »

  • Source : www.ElectromagneticHealth.org, 15 juin 2010 ; CIRC, 15 juin 2010

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