A chacun(e) sa contraception
15 mai 2013
Ce samedi 18 mai, une campagne d’information destinée au grand public mettra en valeur les différentes méthodes de contraception. Lancée par le ministère en charge de la Santé, elle se présentera sous forme de spots radio, de bannières sur Internet et dans divers magazines. Objectif : que chaque femme – et chaque couple – choisisse la contraception qui lui convienne.
Implant, préservatif, patch ou anneau vaginal. Chaque femme – et chaque couple – doit pouvoir choisir la contraception la mieux adaptée à son cas mais aussi à tous les moments de sa vie. C’est le credo de la campagne conçue par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et intitulée « La contraception qui vous convient existe ». La variété des méthodes de contraception permet en effet, « sa bonne adaptation aux modes de vie, aux âges, ainsi qu’aux projets des femmes et des couples », précise le ministère. Pourtant, cette diversité reste encore peu connue.
Sortir du schéma classique
Pour fournir des informations complètes et précises sur chaque méthode, la Haute Autorité de Santé (HAS) a en outre établi pour les professionnels des fiches mémo d’aide à la prescription qui illustrent des situations types. « Une adolescente devenant sexuellement active, une femme souhaitant avoir des enfants, une femme venant d’accoucher… » Autant de situations que la campagne radio et web met en scène grâce à des témoignages.
« Aujourd’hui, le choix des moyens contraceptifs s’est étoffé permettant ainsi à celles qui fument, celles qui ont peur d’oublier, celles qui ne veulent pas d’hormones ou encore celles qui veulent une solution discrète… de trouver la contraception qui leur convient », insiste la HAS. « Toutefois, en dépit de cette diversité, un schéma contraceptif persiste en France. On entre dans la sexualité avec le préservatif, la pilule prend le relais lorsque la relation s’installe et un dispositif intra-utérin (ou stérilet) est proposé lorsque le nombre d’enfant(s) désiré est atteint. »
C’est donc pour sortir de ce schéma que la ministre en charge de la Santé, Marisol Touraine, a réaffirmé « sa volonté de lutter contre les obstacles à un libre exercice du droit à la contraception. Qu’il s’agisse d’une plus grande mobilisation des professionnels et des associations, d’une meilleure information des couples ou du développement de l’éducation à la sexualité, toutes les pistes doivent être poursuivies pour mener une politique complète et cohérente en matière de contraception ».
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet