A la découverte des zones érogènes méconnues
31 mars 2017
Viacheslav Boiko/shutterstock.com
Riches en capteurs sensoriels, certaines parties du corps sont particulièrement réceptives aux baisers et aux caresses. Et ces zones à haut pouvoir érotique sont bien plus nombreuses qu’on ne pourrait l’imaginer.
Par habitude, les zones érogènes, c’est-à-dire susceptibles de provoquer une excitation sexuelle quand elles sont stimulées, se divisent en deux parties : les primaires (le clitoris et le vagin chez la femme, le gland et la verge chez l’homme) et les secondaires (les seins, la nuque, le lobe de l’oreille…).
Problème de cette classification, elle semble donner la priorité à la stimulation des zones génitales. D’ailleurs, ce sont souvent les seules sollicitées lors des préliminaires et des rapports sexuels. Or pour réveiller une libido un peu fatiguée et/ou pour aller plus loin dans le plaisir, il faut aussi s’aventurer vers des zones de prime abord moins érogènes.
D’abord une découverte personnelle
Dans son livre « Sexuellement incorrect », le sexologue Philippe Arlin répertorie 11 zones érogènes : les seins, les plis des coudes, les paumes des mains, le pubis, la région génitale, les lobes d’oreille, la nuque, les reins, l’anus, l’arrière des genoux, les pieds. Liste à laquelle il faut bien sûr ajouter la bouche.
Evidemment, tout le monde n’appréciera pas de la même façon les caresses au niveau de l’anus ou le léchage des orteils. Certain(e)s vont adorer, d’autres détester. Il n’y a aucune norme, aucune obligation en la matière.
Mais une chose est certaine, il est difficile de deviner les zones érogènes préférées de son partenaire. Les spécialistes conseillent donc de partir d’abord à la découverte de son propre corps afin de pouvoir ensuite guider l’autre au mieux dans ses caresses et ses baisers. Bien entendu, cette découverte se fait aussi à deux. Un geste peu apprécié avec un ancien partenaire peut se révéler hautement excitant avec un nouveau partenaire et inversement. L’essentiel est d’être toujours très attentif aux réactions de l’autre ainsi qu’à son propre ressenti. Et de varier les stimuli, de l’effleurement au léger pincement en passant par le pétrissage, les douces morsures, le passage d’un glaçon…
A noter : à l’exception des régions génitales, femmes et hommes possèdent exactement les mêmes zones érogènes. Leur réactivité face aux stimuli diffère ensuite en fonction de la sensibilité innée et de l’histoire de chacun.
-
Source : Sexuellement incorrect, Philippe Arlin, La Martinière, 256 pages, 17,50 euros
-
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Vincent Roche