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Les fêtes de Noël ? « Le sujet émerge en consultation dès la fin du mois de septembre », constate Valérie Jourdan, psychologue clinicienne. C’est dire s’il peut être associé à une forme de stress, le plus souvent sur fond de tensions familiales et autres appréhensions. Et pour la psychologue, l’explication tient « dans le caractère très régressif de Noël. Cela renvoie chacun dans sa fratrie, de ce qu’il se jouait au sein de la famille, lorsque nous étions enfant » : les rivalités entre frère et sœur, la position de chacun dans la fratrie, avec le ou la préférée, celui ou celle qui se victimise, etc. Autant de scènes qui resurgissent et se rejouent au moment de Noël !
Quel que soit son âge, chacun retrouve ainsi sa position d’enfant et dans ce contexte, « un rien peut permettre aux vieux conflits de se rallumer », poursuit-elle. Au risque de provoquer d’importantes et souvent regrettables disputes. Alors que, comme l’insiste Valérie Jourdan, « rien ne se règle autour de ces fêtes familiales. Il ne s’agit surtout pas de partir dans l’optique d’en profiter pour régler certaines choses ou de parler à un tel ou un tel. Cela n’est pas le moment ».
Ce temps doit donc rester une parenthèse. Pour éviter les conflits, la psychologue livre de nombreuses astuces. Illustrations :

Source : Interview de Valérie Jourdan, 19 décembre 2025

Ecrit par : David Picot - Edité par Vincent Roche
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