











Certainement pas à ceux qui nous soignent aujourd’hui. Lesquels sont différents de leurs prédécesseurs il est vrai. A un changement sous la pression de l’événement, l’OMS et d’autres organisations ont préféré substituer une sorte de changement piloté.
Ainsi vient de paraître Former les personnels de santé du XXIème siècle, un rapport destiné à nous permettre de répondre au défi des maladies chroniques. En 80 pages -un format suffisamment maniable pour assurer une lecture effective !- ce document ouvre un certain nombre de pistes qui aideront les gouvernements à orienter les évolutions futures de leurs stratégies de formation professionnelle.
Saluons le fait qu’il soit téléchargeable au format PDF d’une part, et que d’autre part il soit déjà disponible en 3 langues : anglais, espagnol et français. Il devrait être accessible à un nombre important de gouvernants, contribuant on peut l’espérer à leur éviter quelques erreurs calamiteuses dans leurs choix prospectifs. Comme par exemple cette invention maladroite du numerus clausus dans la France d’il y a 30 ans. Cette décision, dictée par des considérations exclusivement comptables, nous vaut d’être aujourd’hui confrontés à une authentique pénurie de professionnels…
Notons enfin que ce document paraît à l’abri d’une quelconque dictature technocratique. Il a en effet été approuvé par l’Association médicale mondiale, le Conseil international des Infirmières, la Fédération internationale pharmaceutique, la Société européenne de Médecine respiratoire et l’Organisation internationale des Associations de Patients.
Source : IAPO, août 2005
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.