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La vitamine B9 – que l’on appelle folate quand elle provient des aliments, et acide folique quand elle est apportée par un complément alimentaire – est une vitamine indispensable au système immunitaire (elle est essentielle à la fabrication des globules rouges) et au système nerveux central.
On en trouve en bonnes quantités dans les abats (foie), les légumes verts à feuille, les légumineuses et certains fruits et fruits secs. Mais c’est une vitamine fragile, qui disparaît à la cuisson et à la congélation. Et les besoins en B9 peuvent être augmentés, nécessitant alors une supplémentation.
En cas de grossesse, toute femme enceinte doit ainsi être supplémentée en acide folique tout au long de sa grossesse, afin d’éviter que son fœtus ne développe une grave malformation du tube neural (Spina Bifida).
En cas de consommation d’alcool ou de certains médicaments, certaines substances interfèrent avec le métabolisme des folates.
En cas de carence avérée. Les signes principaux d’une carence sont : fatigue, troubles de la mémoire et de la concentration, troubles digestifs et maux de tête. La carence en folates peut être diagnostiquée par une simple prise de sang. Des études ont établi un lien entre de faibles taux sanguins de folates et un risque accru de démence. Mais il n’a pas été prouvé qu’une supplémentation en acide folique prévenait la démence ou améliorait la fonction cognitive.
En prévention d’autres maladies. Une supplémentation en folates réduirait le risque d’AVC, ainsi que le risque de développer un cancer du sein ou un cancer du côlon.
Un excès d’acide folique peut entraîner des troubles neurologiques (troubles du sommeil, irritabilité) ou digestifs (crampes abdominales, diarrhées). Une dose maximum journalière est fixée, elle est de 1 000 µg (microgrammes). Les personnes âgées et les végétaliens devraient se limiter à 400 µg par jour, car la vitamine B9 peut masquer une carence en vitamine B12, susceptible d’endommager de manière irréversible leur cerveau et leur système nerveux. Mieux vaut demander conseil à son médecin traitant.
Source : École de santé publique de l’université de Harvard
Ecrit par : Clara Delpas - Édité par : Dominique Salomon
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