Adolescence : le bon âge pour commencer à s’épiler ?

20 avril 2015

Votre fille est complexée par ses premiers poils et aimerait pouvoir faire comme ses copines qui, elles, ont le droit de s’épiler ? Même si vous la trouvez bien trop jeune, ne lui opposez pas un « non » catégorique. Elle se lancerait de toute façon. Mieux vaut l’accompagner pour lui éviter de fâcheuses expériences.

L’apparition des premiers poils, signe d’entrée dans la puberté, est de plus en plus mal vécue par les jeunes filles, pression de la société oblige. Que votre adolescente parle déjà d’épilation à 12-13 ans n’a donc rien d’étonnant. D’un point de vue médical, rien ne l’empêche de faire disparaître cette pilosité qui semble tant la gêner. Pas question donc de le lui interdire formellement. Rappelez-lui par contre à quel point tout cela sera contraignant une fois qu’elle aura commencé. Les techniques les plus efficaces sont aussi souvent les plus douloureuses et représentent un certain budget.

L’idéal ? Y aller progressivement. Si elle est gênée par les poils foncés qui recouvrent ses jambes ou assombrissent sa lèvre supérieure, proposez-lui dans un premier temps de les décolorer. Si vous la trouvez encore trop jeune pour s’épiler le pubis et les aisselles, coupez-les à ras avec un petit ciseau pour les ongles les premiers mois. Quelle que soit la méthode d’épilation choisie par la suite, montrez-lui comment procéder. Il faut veiller à n’enlever que les vrais poils, sans déborder sur le duvet. En montant trop haut sur le ventre par exemple, le risque d’étendre progressivement les zones pileuses est grand.

A noter : l’épilation au laser est contre-indiquée pendant la puberté. Tant que les hormones et donc la pilosité ne sont pas stables, le duvet risque d’être sur-stimulé et la pilosité étendue. L’épilation du maillot, des aisselles et des jambes au laser n’est envisageable qu’après 2 ans de règles régulières et un grand nombre d’épilations à la cire.

  • Source : Site Fil Santé Jeunes consulté le 16 avril 2015

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon

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