











alcool-vacances-Daxiao Productions/shutterstock.com
En vacances, on mange mieux, on prend soin de soi. Voilà une idée largement admise… mais mise à mal par des chercheurs américains. Selon eux en effet, une à trois semaines de congés seraient préjudiciables pour notre tour de taille. Un travail publié dans la revue Physiology and Behavior.
Pour ses recherches, l’équipe de l’Université de Géorgie a recruté 122 adultes âgés en moyenne de 32 ans. Tous ont pris entre une et trois semaines de vacances entre le mois de mars et le mois d’août. Ainsi, chacun des participants a subi une batterie de tests allant de la mesure de la pression artérielle, au tour de taille en passant par l’Indice de Masse corporelle (IMC).
Les premiers relevés se sont déroulés une semaine avant le départ en congés, puis 6 semaines après le retour. L’étude a révélé que 61% des participants ont pris du poids, en moyenne, plus de 300 grammes. Et ce même s’ils ont pratiqué une activité physique au cours de leur séjour ! Problème, il s’agirait là d’un phénomène au long court, puisque, 6 semaines après leur retour, nos vacanciers avaient pris en moyenne 500 grammes. Ce que les chercheurs nomment « une obésité rampante ». Comprenez par là le fait de prendre quelques grammes par ci par là, pour les payer plus tard dans la vie.
Bien entendu, tout ceci n’est que « moyenne ». Ainsi certains ont vu la balance afficher jusqu’à 3 kilossupplémentaires alors même que certains perdaient du poids.
Mais alors comment expliquer que les vacances se paient aussi sur la balance ? Même si de futures études doivent venir étayer ces conclusions, les chercheurs avancent une donnée selon laquelle « les participants ont augmenté l’apport calorique, en particulier par la consommation d’alcool. Cette dernière s’établissait en moyenne à huit verres par semaine avant le grand départ. Elle est passée à 16 verres une fois sur place ».
Pour autant, le farniente ne présente pas que des inconvénients. Ainsi, les sujets suivis montraient des niveaux de stress et une pression artérielle moins élevés… même 6 semaines après avoir repris le travail.
Source : Physiology and Behavior, 4 février 2016
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par: Emmanuel Ducreuzet
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