











Eczéma, diarrhées, vomissements… Les manifestations cliniques de l’allergie alimentaire sont variables, avec plus ou moins de gravité. Afin d’éliminer l’arachide de votre alimentation, vous devrez vous mettre à l’épluchage… des étiquettes présentes sur les denrées pré-emballées. Certains termes doivent en effet vous mettre la puce à l’oreille. Bien entendu, ceux faisant mention d’arachide, de cacahuète, de peanut sous toutes leurs formes (beurre, huile, farine ou arôme) sont à proscrire. Mais ce ne sont pas les seuls…
L’arachide est en effet largement utilisée comme exhausteur de goût par l’industrie agro-alimentaire. Peu coûteuse, cette source de lipides et de protéines est présente dans bon nombre de produits du quotidien. Vous risquez par exemple de la retrouver dans des barres de céréales ou dans des mélanges exotiques, très prisés à l’heure de l’apéritif. Jusqu’ici rien de bien surprenant. Mais le danger se dissimule bien souvent là où on ne l’attend pas. Pommes de terre à rissoler, soupes déshydratées, certaines pâtisseries, des gâteaux secs, des pains spéciaux peuvent en contenir des traces. Là encore, lisez attentivement toutes les étiquettes.
Vous devrez donc rester attentif lors de vos achats. Une habitude d’autant plus contraignante qu’il existe des allergies croisées entre l’arachide et plusieurs types de noix. Des personnes allergiques à l’arachide seraient également réactives aux amandes (50%), cajous (40%), pistaches (30%), noix du Brésil (26%), noisettes (21%). Dans de plus rares cas, d’autres réactions croisées peuvent avoir lieu avec des légumineuses (lentille, soja, haricot…). Pour en savoir plus, demandez conseil à votre allergologue.
Et si vous allez au restaurant ? N’hésitez pas à demander la composition exacte des plats et la manière de les cuisiner. Enfin n’acceptez pas un plat pour lequel on se serait contenté d’enlever l’aliment interdit avant de le servir. Il y a toutes les chances qu’il reste des traces d’arachide.
Votre enfant allergique mange à la cantine ? Adressez-vous à l’établissement scolaire qu’il fréquente. Vous pourrez alors faire mettre en place un projet d’accueil individualisé (PAI).
A noter : Dès 4 mois il est recommandé d’intégrer les aliments réputés allergènes, même les arachides. Certains travaux ont montré que cette exposition précoce pouvait prévenir le risque allergique.
Source : Centre d'Information et de Recherche sur les Intolérances et l'Hygiène Alimentaires
Ecrit par : Vincent Roche - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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