Allergies : quand le danger est d’abord dans la maison

02 juin 2005

Vous éternuez comme un perdu ? Vous avez le nez qui coule et les yeux qui larmoient ? Avant d’accuser systématiquement les pollens du printemps, vérifiez donc que vous ne faites pas simplement une bonne allergie aux acariens.

Si par exemple vos éternuements cessent dès que vous sortez au grand air, c’est un signe qui ne doit pas vous tromper. Là, dehors, il y a plutôt davantage de pollens et autres graminées, mais plus du tout d’acariens…

Or les acariens, les moisissures et… les systèmes de chauffage entretiennent parfois l’irritation. Au point qu’ils peuvent rendre inopérants les traitements purement symptomatiques ! Cette pollution intérieure est en grande partie contrôlable. Quelques mesures de salubrité et d’hygiène suffisent souvent : aération des pièces, lutte contre l’humidité, suppression des moquettes et tissus muraux…

Mais tout ceci n’a de sens que si vous agissez logiquement, et à coup sûr dans la bonne direction. Si vous observez – chez vous, chez un de vos enfants – des troubles qui vous font penser à une allergie, parlez-en à votre médecin. Lui seul saura mener la véritable enquête policière qui vous permettra de savoir si c’est bien le cas. Et si oui, quel est le responsable de l’allergie. Il est le seul aussi, à pouvoir prescrire le traitement qui vous en libérera…

  • Source : JAMA's Archives of Paediatric and Adolescent Medicine, mai 2005

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