











« La perte des cheveux est vécue par les médecins comme un problème esthétique et non comme une maladie (et) nous n’avons pas admis le retentissement sur la qualité de vie comme un élément de gravité ». Cité par la revue Impact Médecin , le Pr. Jean-Jacques Grob, chef du service de Dermatologie à l’Hôpital Sainte Marguerite de Marseille, lance un mea culpa qui marque peut-être un changement des comportements médicaux.
Car plus d’un homme sur deux passé 50 ans souffre d’alopécie androgénétique à un stade déjà trop avancé pour pouvoir être prise en charge avec les meilleures chances de succès. Il est anormal que jusqu’à présent, les médecins n’aient pas pris en charge cette maladie.
Car cela en est une: elle frappe essentiellement des hommes et son mécanisme est hormonal: sous l’action d’une enzyme qui porte le nom de 5-alpha-réductase, l’hormone mâle testostérone est transformée en dihydrotestostérone (DHT).
Celle-ci à son tour miniaturise le follicule pileux et réduit la durée de croissance et de vie des cheveux.
Il est donc clair que le traitement ne peut reposer qu’entre les mains d’un médecin.
Pourtant le malade qui consulte pour alopécie «a généralement suivi un véritable parcours du combattant, expérimentant les conseils du coiffeur, puis ceux d’instituts capillaires et suivant des traitements cosmétiques ». C’est pourquoi le médecin marseillais appelle les médecins à se placer à l’écoute de ces patients.
Il s’agit de porter sur leur problème un regard médical, «de leur proposer les solutions les mieux adaptées et de les mettre en garde contre certaines publicités alléchantes ». Car il existe maintenant des traitements simples, pris par la bouche et dont l’efficacité sur la cause majeure de l’alopécie androgénétique est bien démontrée. Il existe maintenant des traitements simples, pris par la bouche et dont l’efficacité sur la cause majeure de l’alopécie androgénétique est bien démontrée.
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