Alors on bouge ?

29 mai 2015

Comme l’alimentation ou l’environnement, la pratique régulière d’activités physiques ou sportives (APS) est considérée comme un outil de santé publique. Ses bénéfices viennent d’être gravés dans la loi de santé, ce qui constitue une première en France.

 « Du sport plutôt que des médicaments ». Si les bénéfices ‘santé’ des APS sont connus depuis l’Antiquité, ils ont depuis, été confirmés par des milliers d’études épidémiologiques. Un chiffre ? La pratique d’une activité modérée (au moins 3 heures par semaine) ou d’une activité intense (au moins 20 minutes trois fois par semaine) diminue de 30% le risque de mortalité prématurée (avant 65 ans). Une bonne raison d’intégrer les APS dans la loi de santé dans l’objectif qu’elles deviennent une priorité de santé publique.

Pas seulement du sport

L’expression Activités Physiques ou Sportives regroupe toutes les pratiques, sportives ou non. Le sport n’est pas envisagé ici sous son seul aspect compétition ou culte du corps. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rappelle d’ailleurs qu’une activité physique « peut aussi s’observer dans l’exercice d’une profession, au cours d’activités récréatives et de loisirs ou de tâches domestiques ». A l’image du jardinage ou du bricolage.

Pour atteindre le seuil quotidien de 30 minutes, nécessaire pour prévenir les risques, profitez aussi de la moindre occasion de marcher. Un exemple ? Si vous prenez la voiture pour vous rendre au supermarché, garez-vous à l’opposé de l’entrée. Et oubliez les ascenseurs au profit des escaliers.

 Effets en cascade

Voilà une façon idéale de redonner puissance et vitalité à votre cœur. Ce dernier distribuera ainsi plus d’oxygène tout en battant moins vite. Avec des effets en cascade sur la tension artérielle, le cholestérol et le poids. D’une manière générale, la pratique régulière d’une APS va aussi augmenter la force musculaire. Pratiquée durant l’enfance et l’adolescence, elle va contribuer au développement du capital osseux puis à sa préservation à l’âge adulte. Elle permet encore de développer la souplesse et la coordination des mouvements. Elle contribue enfin à diminuer l’anxiété. Voilà donc un excellent rempart contre le risque de dépression.

  • Source : Assurance-maladie, Activité physique et santé – INSERM, Activité physique - OMS, La sédentarité: un problème de santé publique mondial.

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Aller à la barre d’outils