Animaux de compagnie pendant le confinement: les bienfaits d’une caresse
09 décembre 2020
Dans le contexte de pandémie mondiale et de confinement, de nombreuses personnes se retrouvent isolées. Or l’absence de contact physique a des effets sur la santé mentale et physique. Une étude australienne souligne le rôle majeur joué par les animaux de compagnie dans cette période difficile.
« Le toucher est un sens peu étudié », souligne le Dr Janette Young de l’University of South Australia. Toutefois « les preuves s’accumulent pour indiquer que celui-ci est crucial dans la croissance, le développement et la santé, en permettant notamment de baisser les niveaux de cortisol, l’hormone liée au stress », poursuit-elle. Or en temps de confinement, de nombreuses personnes se retrouvent isolées et sans aucun contact physique avec un autre être humain pendant parfois des mois.
Réconfort et détente
Face à cette situation inédite, de nombreuses personnes se sont tournées vers… les chiens, chats, oiseaux et autres compagnons à poils et à plumes. En effet, si on connait de nombreux bénéfices à vivre avec un chien ou un chat, comme celui de faire baisser l’anxiété, leur apport lié directement au contact physique qu’ils procurent a été peu étudié.
Pour en savoir plus, les scientifiques ont interrogé 32 personnes sur le sujet. Une large majorité (90%) a rapporté que caresser leur animal de compagnie les réconfortait et les détendait. Selon cette étude, « les animaux de compagnie semblent donc être particulièrement importants en cas d’isolement ou d’exclusion sociale, apportant réconfort, compagnie et estime de soi », souligne le Dr Young. Chez les personnes âgées, les autres sens déclinant, celui du toucher prend une place d’autant plus fondamentale.
Une raison, selon le Dr Young, de favoriser la présence animale, notamment auprès des personnes isolées, souvent âgées. « Cette proximité peut aider à compenser certains facteurs de stress physique et mental. Les hôpitaux, Ehpad et autres établissements de soins devraient encourager la présence d’animaux auprès des résidents », conclut-elle.
A noter: plus de la moitié de la population mondiale vit avec un ou plusieurs animaux de compagnie.
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Source : University of South Australia, 1er décembre 2020
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Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet