Oursins, vives, méduses… gare aux piqûres !
02 août 2021
Durant les vacances estivales, vous profiterez peut-être des plaisirs du bord de mer. Faites néanmoins attention où vous mettez les pieds. Sur le sable et dans l’eau, oursins, vives et méduses se défendront si vous les piétinez par inadvertance.
Les oursins. Si leurs piquants ne sont pas venimeux, ils peuvent néanmoins faire très mal et les blessures ainsi causées peuvent se surinfecter, entraînant un abcès. Il est donc nécessaire de les extraire rapidement avec une pince à épiler avant de désinfecter la plaie. Pas toujours facile direz-vous. En effet, leurs épines très cassantes peuvent se fractionner dans la peau. Sachez que si vous n’avez pas réussi à tout retirer, inutile de paniquer. En effet, cette épine est constituée à 95% de carbonate de calcium. Elle est donc métabolisable naturellement par l’organisme.
Les vives. Souvent cachées dans le sable des plages du sud de la France, leur venin provoque une douleur très intense pouvant engendrer un malaise. Thermolabile, cette toxine est inactivée par la chaleur. Si possible plongez le membre piqué dans une eau la plus chaude possible (attention à ne pas vous brûler), puis désinfectez. Prenez ensuite du paracétamol pour réduire la douleur et consultez en urgence un médecin.
Les méduses. Leur contact entraîne des lésions urticantes douloureuses mais rarement graves… sauf chez les patients allergiques. Si vous êtes piqué, surtout, ne vous grattez pas, mais rincez la plaie à l’eau de mer sans frotter. Puis recouvrez-la de sable et laissez sécher.
Retirez ensuite le sable à l’aide d’un carton rigide pour enlever les cellules urticantes encore présentes sur la peau. Rincez à nouveau avant d’appliquer un antiseptique. Et bien entendu, ne touchez jamais les méduses échouées sur la plage. Même mortes elles conservent leur pouvoir urticant.
Reste l’éternelle question : faut-il uriner sur une piqûre de méduse ? La réponse est non. Cette pratique est non seulement inutile mais elle peut même aggraver le mal. En fait, comme l’eau douce, elle risque de faire éclater les cellules urticantes restantes et libérer à nouveau le contenu venimeux. Le risque de surinfection deviendrait alors réel.