











Accueil » Santé Publique » Droits / Devoirs du patient » Antidépresseurs et conduite : une association vraiment dangereuse
Coordonnée par l’INSERM, l’étude CESIR-A (Combinaison d’Etudes sur la Santé et l’Insécurité Routière) vise à évaluer l’impact de la consommation de médicaments sur le risque d’accident de la route. Elle porte sur plus de 72 000 conducteurs impliqués dans un accident entre 2005 et 2008. Les premières publications (2010) avaient montré que 3 % des accidents étaient attribuables à une consommation de médicaments.
Tout juste publiés dans le Journal of Clinical Psychiatry, les derniers résultats devraient également faire grand bruit. Comme le souligne l’Agence nationale de Sécurité sanitaire du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), ils montrent que :
« la prise d’antidépresseurs entraîne une augmentation significative du risque d’être responsable d’un accident de la route ;
ce risque est accru à certaines étapes clés du traitement, telles que les périodes d’initiation ou de modification du traitement (changement de posologie, de molécule…). »
Informer les patients…
Pour l’ANSM, « les patients doivent être informés du risque que présente cette classe de médicaments sur leurs capacités de conduite, notamment lorsque le traitement est initié ou modifié ». Elle ajoute que « le pictogramme orange, présent en France sur la boîte de tous les médicaments antidépresseurs, participe à la mise en garde des usagers et devrait favoriser le dialogue avec les professionnels de santé. Que ce soit au moment de la prescription, de l’administration ou de la délivrance. »
Et ensuite ? Ces nouvelles données entraîneront-elles une évolution de loi en matière d’aptitude à la conduite ? Rappelons en effet que depuis l’été 2005, un pictogramme figure sur les boîtes de médicaments susceptibles d’altérer la vigilance des conducteurs d’automobiles ou de machines :
Le triangle jaune incite simplement à la prudence ;
Le triangle orange vaut recommandation de solliciter un avis médical ;
Le triangle rouge enfin, indique que la conduite est formellement déconseillée. Et que pour sa reprise, il est nécessaire de « demander l’avis d’un médecin ».
Aller plus loin :
Télécharger la brochure patient mise au point par l’AFSSAPS (ex ANSM) intitulée Médicaments et conduite automobile (septembre 2005).
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