











Deux études américaines apportent un élément nouveau sur lorigine toujours discutée du syndrome dapnée du sommeil (SAS). Traditionnellement associé au surpoids et à lobésité, il pourrait aussi être lié à des déséquilibres chimiques dans le cerveau.
Et plus particulièrement à une baisse de la densité de deux neurotransmetteurs. Lun est très connu. Cest la dopamine, dont le rôle dans la maladie de Parkinson est notoire. Lautre beaucoup moins puisquil sagit de lacétylcholine. Or ces deux messagers chimiques seraient bel et bien impliqués non seulement dans le SAS, mais aussi dans certains troubles du sommeil dit paradoxal.
Pour le Dr Michael Silber, de la Mayo Clinic à Rochester, « ces deux pathologies du sommeil pourraient finalement être liées à des causes très diverses ». Et non pas au seul excédent pondéral, comme on la cru pour le SAS. Si ces résultats sont confirmés, des traitements pharmacologiques pourraient ainsi être envisagés. Voilà donc une bonne nouvelle pour les patients qui représentent, en France entre 5% et 9% de la population adulte et ne disposent que de solutions peu satisfaisantes.
Source : The Lancet, Vol. 362, n°9378
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