Appel à une relance stratégique contre la mortalité maternelle et infantile

04 décembre 2009

Chaque année dans les pays en développement, 550 000 femmes meurent du fait d’une grossesse et 3,5 millions de nouveau-nés décèdent avant un mois. D’après le Fonds des Nations Unies pour les Activités de Population (FNUAP), un investissement ciblé dans les centres de planification familiale et de soins maternels améliorerait grandement la situation. Il apporterait aussi des bénéfices annexes non négligeables…

En doublant le niveau d’investissement, il serait possible d’éviter près de 2 millions de morts et de diminuer – de plus des deux tiers ! – le nombre de grossesses non désirées. Selon un rapport commun du FNUAP et de l’Institut Guttmacher, le nombre des avortements réalisés sans support médical adéquat se trouverait réduit de 75%.

D’autres bénéfices en découleraient : utilisation plus importante du préservatif en contraception – avec pour effet incident une meilleure protection contre le VIH/SIDA -, amélioration du statut socio-économique, meilleur accès des femmes à l’éducation et à l’emploi…

Les deux institutions demandent par conséquent un investissement total de 24,6 milliards de dollars. Aujourd’hui, 12 milliards sont consacrés à la protection maternelle et infantile. La plus grande partie de ces fonds provient des pays en développement mais aussi de donateurs individuels.

L’objectif, enfin, est d’investir dans les centres de soins maternels. Mais sans oublier pour autant les centres de planification familiale, souvent laissés pour compte.

  • Source : Guttmacher Institute, FNUAP, 3 décembre 2009.

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