











Une femme sur trois, un homme sur cinq après 50 ans subira une fracture provoquée par l’ostéoporose. Pourtant cette maladie, caractérisée par une perte importante de masse osseuse, peut être traitée. Il n’y a aucune raison de la subir passivement.
Plusieurs traitements permettent d’en retarder la progression. Certains même ont été évalués à long terme, avec des reculs dépassant parfois 10 ans. Un gage de réussite, de tolérance et de sécurité.
Le Pr Uri Liberman, de l’Université de Tel Aviv (Israël), fait état de réductions spectaculaires du risque fracturaire. Respectivement 27% et 25% de fractures non-vertébrales en moins après 3 ans de prise en charge par le risedronate ou un traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause. Et 49% de réduction avec l’alendronate. Quant à la fracture du col fémoral (25% de mortalité à un an et 60% des victimes ne recouvrent jamais leur autonomie !) le risque est diminué respectivement de 55% et 26% après 3 ans par l’alendronate et le risedronate.
Ces deux biphosphonates, les mieux évalués selon ce spécialiste, creusent ainsi l’écart avec le THS. D’après l’étude WHI en effet, ce dernier ne permettrait de réduire que de 36% le risque de fracture de la hanche après 6 ans de traitement. Encore Liberman conteste-t-il sur ce point, la méthodologie de l’étude américaine.
” Le statut osseux des patientes ne faisait pas partie des critères d’entrée ” a-t-il expliqué lors d’une réunion internationale à Madrid (Espagne). ” Aujourd’hui, nous devons privilégier l’efficacité et la sécurité. Il est désormais possible d’augmenter la densité minérale osseuse. Après 10 ans d’alendronate par exemple, elle a augmenté en moyenne de 6,7% au niveau de la hanche, et de 13,7% au niveau vertébral “.
Source : de notre envoyé spécial à Madrid. IOF (www.osteofound.org), Prof. Uri Liberman, Réunion de l'ASBMR à Nashville (USA), septembre 2006, et
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.