Après un AVC, lutter contre l’isolement

08 novembre 2005

Pendant deux ans, je ne voulais voir personne. Pas même ma famille“. En 1991, Pierre Dupuis a eu un accident vasculaire cérébral (AVC). Hémiplégique et aphasique, il est aujourd’hui écrivain. A 76 ans, il vit intensément sa seconde existence…

Bien sûr la reconstruction de ce commerçant retraité a été lente et difficile. “Ma femme m’a beaucoup aidé et soutenu. Elle a commencé par m’emmener au magasin puis m’a envoyé chercher le journal… C’est avec ce genre de petites choses que l’on reprend progressivement confiance en soi“.

C’est ainsi qu’il s’est “mis à l’ordinateur” puis à écrire des livres. Un premier sur sa commune, un autre sur une brasserie historique de Limoges. Le dernier ? Sur la “Haute-Vienne insolite” qui l’a obligé “à se rendre dans chaque commune“. Pierre Dupuis s’est également tourné vers la vie associative. Il est aujourd’hui un pilier de “France AVC Limousin” où il se bat pour obtenir les subventions nécessaires à un “service d’aide et d’information par téléphone“.

Il ne faut surtout pas hésiter à se diriger vers les associations” explique-t-il. Comme France AVC qui est une fédération dont le siège se trouve au 7 avenue Pierre Semard, 01000 Bourg-en-Bresse. Par téléphone au 04 74 21 94 58. Et via internet : http://www.france-avc.asso.fr/. Mais il existe aussi des antennes locales de France AVC.

Outre l’information et le soutien aux victimes et aux familles, l’autre grand objectif de France AVC est la prévention. Laquelle passe par un contrôle régulier de sa tension artérielle. L’hypertension est en effet le premier facteur de risque d’AVC. Et le seul contrairement à l’âge sur lequel on peut agir efficacement.

  • Source : Journal of the National Cancer Institute, Volume 97, No. 19, 5 octobre 2005

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