Après un AVC, se rééduquer… pour revivre

25 septembre 2006

La danse, c’était sa vie d’avant. Aujourd’hui, Laura peine pour faire le lit de son fils Mathieu, 11 ans. Elle se bat au quotidien pour retrouver ce qu’un accident vasculaire cérébral (AVC) lui a volé : la motricité, la parole, l’autonomie.

Sa vie de tous les jours, comme celle de Patrick et de Michel, est retracée dans un film touchant, sobrement intitulé Revivre après un accident vasculaire cérébral. Une vie rythmée par les séances de rééducation auprès d’orthophonistes, d’ergothérapeutes et de kinésithérapeutes.

Des loisirs contribuent également à cette rééducation. Ancienne danseuse de talent, Laura s’est tournée vers le yoga et le théâtre. Chaque lundi après-midi elle répète Ubu Roi d’Alfred Jarry, avec d’autres comédiens amateurs. Tous aphasiques, comme elle.

Patrick aussi a perdu l’usage des mots pour raconter son quotidien. Pour les retrouver, cet ancien directeur d’une agence de publicité utilise la mélodie. “La rééducation n’est pas une fin en soi” explique son orthophoniste. “Elle doit être réintroduite dans la vie de tous les jours“. Michel, lui, n’a pas perdu l’usage de la parole. Pour lui, le plus difficile “c’est de garder l’équilibre“… et de coordonner ses mouvements.

Comme Laura, Patrick et Michel, 120 000 personnes sont victimes d’un AVC chaque année en France. Beaucoup de ces drames pourraient être évités, ne serait-ce que par un contrôle régulier de la tension artérielle. Car l’hypertension est le premier facteur de risque d’AVC. Et le seul -contrairement à l’âge – sur lequel il est possible d’agir efficacement.

  • Source : Congrès Convergences Santé Hôpital, 15 septembre 2006

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