Arrêt cardiaque : des signes d’alerte, le mois précédant?
06 décembre 2013
Chaque année, environ 50 000 Français décèdent prématurément d’un arrêt cardiaque. Soit environ 135 par jour. D’après une étude américaine, dans près d’un cas sur deux, des signes d’alerte se manifestent dans le mois qui précède le drame. Encore faut-il les connaître…
Au Cedars-Sinaï Heart Institue de Los Angeles, le Dr Eloi Marijon s’est penché sur le dossier médical de 567 hommes de 35 à 65 ans, victimes d’un arrêt cardiorespiratoire dans la région de Portland (Oregon), entre 2002 et 2012.
Il a ainsi observé que dans 53% des cas, ces derniers avaient manifesté des signes d’alerte : des douleurs au niveau du thorax (56% des cas), des essoufflements (13%), des vertiges, des évanouissements ou des palpitations (4%). Il ajoute que dans huit cas sur dix, ces symptômes surviennent au cours des 4 semaines avant le drame mais aussi une heure avant.
En conséquence, « si vous présentez ces symptômes, ne les ignorez pas de façon systématique », précise le Pr Sumeet Chug, cardiologue au Sinaï Heart Institue. « Filez chez votre médecin ». L’occasion également de rappeler que si vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque, contactez le 15 sans attendre. Et le cas échéant bien sûr, utilisez un défibrillateur automatique externe (DEA). Ils sont désormais implantés de façon homogène sur le territoire français. Et pour en savoir plus sur le sujet, consultez le site http://www.mort-subite.com, édité par l’INSERM et par l’Université Paris-Descartes.
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet