Assistants respiratoires à domicile : veillez aux règles d’hygiène
02 octobre 2013
Pour limiter le risque d’infection chez les patients sous assistance respiratoire à domicile, l’ANSM rappelle quelques recommandations. Celles-ci sont relatives à l’utilisation et l’entretien des appareils utilisés. Explications.
« Ces dernières années, la prise en charge à domicile des pathologies respiratoires a considérablement augmenté » », indique l’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM). « Ainsi, les patients sont de plus en plus nombreux à utiliser un dispositif d’assistance respiratoire et à en gérer l’entretien au quotidien ».
Les nouvelles recommandations concernent les appareils intégrant un humidificateur, en particulier les dispositifs d’oxygénothérapie, les équipements à pression positive continue (PPC) et les ventilateurs d’assistance respiratoire. L’ANSM rappelle par ailleurs aux patients que « les indications portant sur la nature et la fréquence des entretiens liés à ces appareils figurent dans la notice d’instruction fournie avec l’équipement ».
Néanmoins, l’ANSM indique qu’il est important de respecter les points suivants :
- Changer l’eau du système d’humidification une fois par jour (ne pas oublier de vider l’eau restante) ;
- Nettoyer le système d’humidification une fois par semaine au minimum selon les modalités préconisées par le fabricant ;
- Respecter le temps minimum de séchage. Il est souhaitable d’essuyer soigneusement le réservoir d’eau avec un papier essuie-tout jetable ou un linge propre puis de le laisser sécher à l’air libre. Dans tous les cas, il est impératif de s’assurer que l’appareil est bien sec avant la remise en route.
Quelle eau choisir ? L’ANSM indique d’utiliser par ordre de préférence de l’eau stérile, distillée à usage médical ou bouillie puis refroidie à température ambiante. En revanche surtout pas d’eau déminéralisée à usage ménager. Cette dernière ne fait l’objet d’aucun contrôle microbiologique. En cas de problèmes ou de difficultés avec le matériel, l’ANSM recommande de s’adresser au prestataire de santé à domicile ou au fabricant de l’appareil.
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot