Associations de santé: la reconnaissance des médecins

« La montée du mouvement associatif a d’abord suscité un sentiment de crainte auprès du corps médical. Beaucoup redoutaient qu’on ne leur ravisse une parcelle de pouvoir, que les associations (soient) revendicatrices, contestataires, agressives… » Dans le dernier numéro du Bulletin de l’Ordre des Médecins, son Président le Pr. Bernard Glorion lance un « plaidoyer pour une cogestion de la santé. » Il explique que la création de ces associations de santé – aujourd’hui plus de 4.000 en France – répond à des besoins. « Besoin d’information de la part des malades, de leurs familles ou de leur entourage. » Il reconnaît qu’elles exercent une réelle influence sur les soins, qu’elles « contribuent à former et à éduquer le patient, (…) à faire respecter le contrat thérapeutique et son application. »

Bref, il admet que leurs actions « sont bénéfiques pour l’organisation des soins, pour la recherche, (et que) les médecins doivent se préparer à une nouvelle forme de dialogue avec leurs patients. » Cette reconnaissance est bien plus qu’un simple changement politique, une véritable révolution. Responsables et soucieuses de service au public, les associations de santé sont aujourd’hui parvenues à maturité. Elles sont reconnues par les médecins donc, mais aussi par les pouvoirs publics. Rappelons les références d’un annuaire dont nous avons déjà parlé et qui les recense. Mis à jour chaque année, cet Annuaire des associations de santé devrait être disponible dans chacune des 36.000 mairies de France. Il peut être demandé à B. Tricot consultant, B.P. 33, 34150 Gignac, téléphone 04 67 57 20 22 et télécopie 04 67 57 21 41. L’annuaire des associations peut être demandé à B. Tricot consultant, B.P. 33, 34150 Gignac, téléphone 04 67 57 20 22 et télécopie 04 67 57 21 41.

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  Source : Impact Médecin Hebdo, n° 369, 6 juin 1997, p. 75.