











On entend couramment dire que lasthme est plus fréquent chez le garçon que chez la fille. Plusieurs études épidémiologiques récentes amènent à tempérer ce jugement et à reconsidérer la gravité de lasthme chez la jeune fille.
En fait jusquà maintenant, on naurait pas toujours comparé des choses comparables. Hormis les cas de crise franche, les principales manifestations de lasthme chez le garçon sont constituées par le « wheezing », ce sifflement particulier qui accompagne la gêne respiratoire et qui est perçu par lentourage familial et scolaire de l’enfant. Chez la fille en revanche, ce sont les épisodes répétitifs de toux nocturne qui prédominent. Cette toux, souvent jugée banale par la famille ou peu évocatrice pour le médecin, conduirait à sous-estimer la fréquence de lasthme chez la fillette ou ladolescente. Selon le Pr Guy Dutau, du service de Pneumologie infantile de lHôpital Purpan (Toulouse), cest donc le profil de lasthme qui varie et non la prévalence globale des symptômes chez les enfants.
Or lasthme de la jeune fille saccompagne dune plus grande dégradation de la fonction respiratoire et les hospitalisations comme les rechutes de crise aiguë sont plus fréquentes que chez le garçon. Sous diagnostiqué et donc sous traité, lasthme de la jeune fille est dun pronostic souvent moins favorable. Sous diagnostiqué et donc sous traité, lasthme de la jeune fille est dun pronostic souvent moins favorable.
Source : F. Fagnani et al., La Revue de Gériatrie, Tome 24, n°3, Mars 1999
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