











Dès la maternelle les enfants adorent toucher les animaux comme le lapin ou le cobaye: pour certains petits ces jeux peuvent être dangereux. Quant à ceux qui jouent sur la moquette ou font la sieste sur un matelas, ils se trouvent ainsi en contact prolongé avec les acariens, ces animaux microscopiques hautement allergisants. Pour d’autres enfants encore, une composante alimentaire peut être associée. C’est alors la fréquentation de la cantine qui va servir de révélateur. Il est clair que l’éviction des allergènes dans les locaux scolaires est éminemment difficile.
Faire la relation avec l’école
Certains asthmes que l’on a mis des mois à équilibrer peuvent de nouveau s’aggraver peu après la rentrée à l’école. Mais souvent, la relation n’est pas faite tout de suite et les parents évoquent à tort le changement de saison, la météo, la fatigue, les activités physiques, etc… Toutefois, le principal souci est lié à l’asthme ignoré jusque là et qui va être révélé par la fréquentation scolaire. Comme il n’est ni suspecté ni diagnostiqué, il va provoquer un absentéisme qui pourra se trouver à l’origine de difficultés scolaires, cela d’autant plus qu’il aura été traité de façon inappropriée dans les premiers temps. Certains asthmes que l’on a mis des mois à équilibrer peuvent de nouveau s’aggraver peu après la rentrée à l’école. Parler de la maladie
Quant à l’enfant asthmatique connu, il faut bien sûr évoquer son état avec les responsables de l’établissement et les enseignants, leur expliquant les conditions dans lesquelles il devra prendre son traitement durant les heures scolaires. On peut d’ailleurs rédiger un document, le Projet d’Accueil Individualisé (PAI), mis en place depuis juillet 1993 à la suite d’une circulaire du Ministère de l’Education nationale. Ce PAI contient les indications fournies par les parents et le médecin (noms des médicaments, quantités et heures de prise, attitude en cas de crise), les consignes relatives au sport et à l’éviction de certaines activités. En somme, il définit le rôle et les compétences de chacun pour que l’enfant vive au mieux une scolarité normale. Pour l’obtenir, parlez-en au médecin de votre enfant ou à son chef d’établissement scolaire.
Source : B.O. du 18/11/99
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