Asthme : le danger est d’abord dans la maison

24 juillet 2002

Pour l’asthmatique, l’air le plus dangereux à respirer n’est pas forcément celui que l’on croit. Et s’il est louable de chercher à réduire la pollution atmosphérique, il y a plus d’urgence encore à s’inquiéter des risques existants à la maison. Car en effet, les allergènes domestiques entretiennent l’irritation et rendent parfois les traitements inopérants.

Selon une étude américaine menée par Frederick Wamboldt, du National Jewish Medical Research Center à Denver (Colorado), près de 40% des petits asthmatiques subissent le tabagisme d’au moins un parent fumeur. Sans compter qu’ils sont 67% à partager leur espace vital avec un animal domestique à poil ou à plume. Deux allergènes qui peuvent soit provoquer, soit aggraver un état asthmatique.

Le tabagisme parental multiplie en effet par 2,5 le risque, pour un enfant, de développer un asthme. Il réduit sa capacité respiratoire et diminue sa résistance aux infections respiratoires, elles-mêmes source d’aggravation d’un asthme installé. Il est donc primordial que les parents arrêtent de fumer, comme il est indispensable qu’ils limitent la présence d’animaux et notamment celle des chats – en particulier les mâles castrés – dans la maison.

  • Source : Pediatrics, 8 juillet 2002

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