Attaque cardiaque : mieux vaut habiter les beaux quartiers !

18 novembre 2003

D’après une équipe américaine, les sujets qui vivent dans un environnement pauvre voient leur risque de décès par infarctus du myocarde augmenté de 30% par rapport à ceux qui habitent les « beaux quartiers ».

Ce chiffre émane d’une étude récemment présentée au congrès de l’American Heart Association aux Etats-Unis. Cathryn Tonne et son équipe, de Boston, ont repris les données de la Worcester Heart Attack Study, un travail regroupant plus de 2 500 cas d’attaques cardiaques survenues dans la ville de Worcester (Massachusetts) entre 1995 et 1999.

Ils ont découvert que les patients vivant dans un voisinage dont une proportion importante est au dessous du seuil de pauvreté présentent un risque de décès supérieur aux autres. L’explication ? Pour Cathryn Tonne, elle provient du « manque de cliniques à proximité de leur domicile, d’une mauvaise alimentation et de l’inactivité physique due à un manque d’espaces publics dédiés au sport. Et enfin de la pollution, domestique ou extérieure… ».

Sans oublier peut-être, que l’essentiel des 44 millions d’Américains dépourvus de toute assurance santé, et qui par conséquent ont peu volontiers recours au médecin…, se recrutent parmi les moins favorisés. Bref, voilà qui illustre à merveille la maxime selon laquelle « il vaut mieux être riche et bien-portant que pauvre et malade »…

  • Source : American Heart Association’s Scientific Sessions 2003, 11 novembre

Aller à la barre d’outils