











Les études les plus récentes en imagerie médicale, semblent montrer que lors de la pénétration vaginale, le clitoris interne, riche en terminaisons nerveuses, vient s’adosser à la partie antérieure du vagin. Ce qui expliquerait peut-être l’agréable sensation alors ressentie. L’orgasme dit « vaginal » serait en fait un orgasme « clitoridien »… par stimulation du clitoris interne.
Une étude épidémiologique britannique a récemment remis en cause son existence même. Des questionnaires ont été envoyés (par la poste et sans entretien avec un sexologue !) à des paires de sœurs jumelles. La question posée était de savoir si elles « croyaient » avoir un point G. Sans surprise, plus de la moitié ont répondu par l’affirmative, mais beaucoup de jumelles n’ont pas forcément donné la même réponse. Les auteurs en avaient conclu que le point G n’existait pas car il n’était pas génétiquement déterminé.
Odile Buisson, gynécologue à Saint-Germain-en-Laye près de Paris, a observé sous échographie la structure interne du vagin. Et aussi la manière dont il réagit aux stimulations vaginales et clitoridiennes. Elle est pour sa part, en désaccord avec l’équipe britannique. « Cette étude du King’s College est biaisée à plusieurs niveaux. Les auteurs sont partis de l’idée que ‘le point G est une structure anatomique’, que ‘les femmes savent quand elles en ont un’ et enfin que ‘certaines en ont un et d’autres pas’. Or tous ces postulats sont erronés ! » Impossible à partir de cela, d’en déduire quoi que ce soit… Ah, ces Anglais… !
Source : Interview du Dr Odile Buisson, 25 janvier 2010 – Le Traité des orgasmes, Dr Gérard Leleu, Leduc S. Editions, 335 pages, 18 euros.
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