Au secours, de la lumière !
26 décembre 2003
Des journées plus courtes où la pluie, le brouillard et le froid sont davantage au rendez-vous… Entre octobre et mars, le manque de lumière peut conduire à une dépression dite saisonnière. Pour la contrer ? Des séances de… lumière artificielle.
Celles-ci sont généralement prescrites par un médecin. Il vous dirigera vers un établissement tel que le centre hospitalier Sainte-Anne à Paris, où la photothérapie est pratiquée depuis 1989. Le traitement dure en moyenne 14 jours, à raison d’une séance quotidienne de 30 minutes. Celle-ci a toujours lieu entre 7h et 9h le matin.
Placé devant une lampe, le patient est exposé à une lumière blanche, d’une intensité qui peut atteindre 10 000 lux. Celle-ci reste largement inférieure aux 50 000 voire 100 000 lux relevés en été. En revanche, elle est nettement plus importante que les 500 à 1 000 lux qui ont cours l’hiver…
Le « traitement » est également possible à domicile. Dans ce cas il n’est pas forcément nécessaire de passer par le médecin. Les lampes dédiées à la photothérapie sont en effet en vente libre dans les espaces électroménagers de certaines grandes enseignes. Leur coût ? Environ 300 euros.
Elles permettent ainsi d’effectuer une séance de 30 minutes à une heure tous les matins, par exemple au cours du petit déjeuner, tout en lisant ou travaillant. Sans risque pour la peau, car la lumière en question est dépourvue d’ultraviolets. « Nous conseillons toutefois à nos clients qui ont des problèmes oculaires de consulter leur ophtalmologiste avant de débuter les séances » nous confirme un fabricant.