Audition : et si l’appareillage devenait un atout santé ?
01 juin 2018
©Phovoir
Des aides auditives « tendance »… et connectées ! Les appareils auditifs sont aujourd’hui des concentrés de technologie et de discrétion. Les choisir, c’est opter pour une meilleure qualité de vie : conversation, écoute de la musique, confort cérébral… Encore faut-il franchir le pas et savoir vous écouter.
Alors que près de 70% des Français malentendants se plaignent de devoir demander à leurs proches de répéter une phrase mal comprise, le niveau d’appareillage dans notre pays reste faible. Au total, un adulte sur dix est touché par des troubles sévères de l’audition. Quant au taux d’appareillage des malentendants, il s’établit à 40%. En réalité, ce taux augmente avec le nombre des années. Si à peine 25% des 45-64 ans sont appareillés, plus d’une personne sur deux âgée de 80 ans ou plus l’est effectivement.
Autrement dit de nombreux malentendants souffrent en silence. Par ailleurs, le délai avant de franchir le pas de l’appareillage est souvent très long. Plus de 30% des malentendants attendent ainsi 5 ans avant de consulter un audioprothésiste.
Si le prix constitue un frein, c’est loin d’être le seul. Le déni autour de la perte auditive, la non prise de conscience des premiers signaux (plus de 50% des malentendants estiment entendre assez bien et ne voient pas l’utilité de s’appareiller) figurent parmi les raisons. Par ailleurs, se faire appareiller est, dans la bouche des réfractaires, associé à deux mots tabous : vieillissement et handicap. Ils n’hésitent pas non plus à mettre en avant l’aspect inesthétique qu’ils confèrent aux prothèses.
Des aides auditives discrètes, modernes et… efficaces
Pourtant prendre soin de son audition, c’est prendre soin de sa santé tout court. Une perte d’audition non traitée augmente considérablement le risque de dépression, de chutes chez les personnes âgées et de démence. Elle complique voire rend impossible la communication avec les proches. Résultat, une personne malentendante non équipée va se retirer des conversations, et va donc s’isoler socialement. C’est pourquoi les proches et les professionnels de santé doivent sensibiliser aux conséquences de la perte auditive. Faire prendre conscience que s’occuper de son audition, c’est comme prendre soin de sa vue, de son système cardiovasculaire, de ses articulations… bref, de soi.
Les aides auditives de dernière génération sont aujourd’hui des concentrés de technologie et de discrétion. A l’image d’Opn d’Oticon qui offre un confort d’écoute inégalé. Extrêmement discrets, ces appareils sont aussi les seuls à prouver leur efficacité sur l’effort d’écoute et donc sur la charge cognitive du cerveau. Les utilisateurs profitent ainsi des avantages d’une audition qui se rapproche d’une audition normale, avec un son à 360°, sans les inconvénients des environnements bruyants car l’appareil se charge de délivrer une balance optimale entre les paroles et les bruits. Sans oublier que cette aide auditive peut être appairée avec une autre innovation représentée par le ConnectClip, un petit boitier qui vous offre la possibilité de transformer vos aides auditives en un casque stéréo sans fil. Vous pourrez ainsi écouter de la musique avec une qualité sonore irréprochable ou encore téléphoner facilement…
Il est peut-être temps d’intégrer un check-up de son audition dans ses rendez-vous annuels de santé ?
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Source : Etude Oticon 2010 réalisée auprès de 257 Français - DREES, mai 2017
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Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon