











Pour mieux informer les Français sur la grippe aviaire, le ministère de l’Agriculture met en place un “Comité de communication sur la viande de volaille”. Un nouvel outil au service de la transparence peut-être, mais dont les ailes paraissent… rognées.
C’est en effet au CIV, le Centre d’information des viandes, que revient la coordination de ce comité réunissant les pouvoirs publics et les représentants de l’industrie avicole. Une nouvelle fonction que le CIV devra ajouter à sa mission actuelle, qui est d’informer le public sur la consommation des viandes bovine, ovine et porcine.
Le problème, c’est qu’aucune ressource budgétaire spécifique n’est prévue pour le financement de la nouvelle structure! “Nous fonctionnons avec le budget de communication actuel“, nous a précisé le ministère de l’Agriculture. Et c’est là que le bât blesse. Sans argent, le CIV devra semble-t-il choisir ses priorités pour être efficace : communiquer sur la viande de boeuf ou sur la volaille ?
De son côté, l’Agence française de Sécurité sanitaire des produits de Santé (AFSSaPS) a publié une mise au point sur les antiviraux. Elle rappelle, comme l’a précédemment fait le producteur du Tamiflu, que “les antiviraux ne doivent pas être considérés comme une solution alternative à la vaccination contre la grippe“. Un antiviral ne prévient pas la maladie, il la soigne. Il est donc prescrit aux malades, et non pas à titre préventif. Une mauvaise utilisation du Tamiflu et du Relenza -les deux antiviraux prescrits en cas de grippe- favoriserait en effet l’apparition de résistances aux virus. Et par voie de conséquence la diffusion d’une éventuelle pandémie. L’AFSSaPS recommande donc “de respecter le bon usage de ces produits afin de ne pas diminuer leur efficacité“.
Source : ministère de l'Agriculture et de la Pêche, 19 octobre 2005, AFSSaPS, 20 octobre 2005
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