Avant de reprendre le sport, faites le test
20 mars 2013
Vous devrez réaliser 30 flexions en moins de 45 secondes. ©Destination Santé
Vous le savez désormais, avant de reprendre une activité physique vous devrez passer par la case « visite d’aptitude au sport ». Durant cette dernière, votre médecin procédera à toute une batterie de tests pour s’assurer que vous êtes apte. Au côté du traditionnel interrogatoire, vous devrez vous soumettre à un examen cardiologique. Sans aucun doute s’agira-t-il du test de Ruffier-Dickson. Un exercice que vous pouvez même tenter chez vous.
La mesure de la fréquence cardiaque est indispensable pour évaluer l’adaptation du cœur à un effort. Elle permettra par exemple de mettre en évidence un souffle au cœur qui serait passé inaperçu. C’est là que le test Ruffier-Dickson entre en jeu. Si ce nom vous semble inconnu, sachez que nous l’avons tous pratiqué, au moins une fois. Simple, réalisable dès le plus jeune âge et sans risque, c’est quasiment devenu le test de référence. Mais cessons là tout suspense. Le test de Ruffier-Dickson s’appuie en fait sur des mesures du pouls et de la tension.
Comment mesurer votre pouls ?
Avant tout trouvez votre pouls, au niveau du cou ou du poignet, peu importe. Comptez les battements pendant 15 secondes puis multipliez ce nombre par 4. Dans le cas du test, vous devrez le faire à trois moments bien précis de l’adaptation du cœur :
- Au repos (Pouls n°1);
- Immédiatement après 30 flexions (à réaliser en moins de 45 secondes), bras tendu vers l’avant, les fesses venant toucher les talons (Pouls n°2).
- Après une minute de repos (Pouls n°3).
Comment calculer et interpréter les résultats ?
Pour calculer l’indice Ruffier-Dickson vous allez devoir sortir les calculettes. L’équation est la suivante :
[(pouls n°2 – 70) + 2×(pouls n°3 – pouls n°1)] ÷ 10= indice Ruffier-Dickson. Le résultat obtenu va ainsi vous indiquer si vous êtes apte :
- Si l’indice est inférieur à 0 : votre adaptation à l’effort est excellente;
- Entre 0 et 2 : votre adaptation est très bonne ;
- Entre 2 et 4 : votre adaptation est bonne ;
- Entre 4 et 6 : elle est moyenne ;
- Entre 6 et 8 : elle est faible ;
- Entre 8 et 10 : elle est très faible ;
- Au-delà de 10 : elle est mauvaise et un bilan complémentaire sera nécessaire.
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet