Avoir une mère anxieuse augmente le risque d’hyperactivité

10 septembre 2019

Une vaste étude a montré que les enfants de mères anxieuses pendant la grossesse et au cours des premières années de vie avaient deux fois plus de risques de présenter des symptômes d’hyperactivité à l’âge de 16 ans.

Il est déjà reconnu que les conditions de vie fœtale peuvent avoir des effets à long terme sur la santé. Une nouvelle étude vient de montrer que l’anxiété maternelle pouvait augmenter le risque d’hyperactivité à l’adolescence.

Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’Université de Bristol au Royaume-Uni ont enregistré les niveaux de certains symptômes physiques de l’anxiété chez 8 727 mères entre le début de leur grossesse et jusqu’aux 5 ans de leur enfant. Parmi ces symptômes, on trouvait la transpiration, les tremblements, les vertiges et l’insomnie.

Les scientifiques ont ensuite conduit des tests comportementaux sur les enfants jusqu’à leurs 16 ans. Résultat, un enfant d’une mère qui avait exprimé une anxiété modérée ou forte avait 2 fois plus de risques de présenter des symptômes d’hyperactivité. « Les sécrétions hormonales dues au stress pourraient avoir un impact sur le développement cérébral », notent les auteurs. Lesquels prennent le soin d’ajouter que cette hyperactivité n’est sans doute pas due uniquement au stress maternel et que d’autres facteurs (environnementaux notamment) doivent entrer en jeu.

  • Source : European College of neuropsychopharmacology, 8 septembre 2019

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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