Baignade en rivières : regardez où vous plongez…

Amateurs de plongeon, n’oubliez pas que la profondeur d’un cours d’eau sauvage peut varier considérablement d’un point à un autre. Le risque est d’autant plus important près des ponts, où les fonds ont pu être modifiés artificiellement.

Et où à l’inverse peuvent se créer des trous d’eau, par cavitation du courant autour des piles. Trous d’eau tout aussi dangereux que des hauts-fonds…

Dans ces cours d’eau, vous risquez également d’être entraîné par les courants, jusque dans des vortex. Ces tourbillons se créent en profondeur en fonction du relief. Un peu comme les lames de fond en mer, bien que ces dernières se forment par un phénomène totalement différent… Cela étant dans l’un comme l’autre cas, le baigneur pris au piège a peu d’espoir d’en réchapper.

Autre risque largement médiatisé, celui représenté par les lâchers d’eau en aval d’un barrage. Chacun se souvient des victimes du Drac, en Isère, lorsqu’en décembre 1995 un groupe d’enfants accompagnés de leurs institutrices avait été surpris par la brusque montée des eaux.

Avant toute sortie dans des rivières sauvages, renseignez-vous auprès d’EDF. Mais l’idéal reste tout de même de proscrire la baignade en rivière hors des zones aménagées à cet effet. Préférez donc les endroits surveillés. Et surtout, ne vous baignez jamais seul. Pas plus en rivière qu’en mer ou sur tout plan d’eau, d’ailleurs.

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  Source : SMEBA 19 juin 2003