Plagiocéphalie : que faire si mon bébé a la tête plate ?
23 novembre 2020
A force de coucher Bébé sur le dos, l’arrière de son crâne peut s’aplatir. Cette plagiocéphalie positionnelle n’a aucune incidence sur sa santé, si ce n’est sur le plan esthétique. Mais est-il tout de même possible de la corriger?
Prendre l’habitude de faire dormir les bébés sur le dos a permis de diminuer de moitié le nombre de morts subites. Revers de la médaille, cette mesure est à l’origine d’une augmentation des plagiocéphalies positionnelles. Le cou des tout-petits étant naturellement peu musclé, quand ils sont couchés sur le dos, ils ont facilement tendance à toujours dormir la tête tournée vers la droite ou vers la gauche. D’où une pression continue, toujours au même endroit, sur une structure crânienne très souple, et la possible apparition d’un aplatissement. Le risque est plus élevé pour les enfants souffrant de torticolis congénital.
L’encourager à tourner la tête
Pas question de remettre en cause le bien-fondé du couchage sur le dos. La crainte de voir une plagiocéphalie s’installer ne justifie en rien d’exposer les nourrissons aux risques liés au couchage sur le ventre. Pour prévenir et au besoin corriger une plagiocéphalie, il suffit de diminuer au maximum le temps d’appui sur une seule zone du crâne. Quand il est endormi, n’hésitez pas à tourner délicatement sa tête. Quand il est éveillé, encouragez-le à varier les positions : bougez son lit de telle sorte que la lumière ne vienne pas toujours du même côté, installez son tableau d’éveil tantôt à sa gauche, tantôt à sa droite, laissez-le jouer sur le ventre quand vous êtes avec lui… La question ne se pose pas pour les bébés nourris au sein. Mais si vous lui donnez le biberon, pensez à changer de côté d’un repas sur l’autre. Veillez également à limiter le temps passé dans son transat et préférez le porte-bébé à la poussette.
Kinésithérapie et ostéopathie peuvent aider
Si le problème persiste malgré vos précautions, parlez-en à votre pédiatre. Il vous orientera au besoin vers un kinésithérapeute et/ou un ostéopathe. Cette prise en charge est particulièrement indiquée en cas de torticolis congénital qui limite les mouvements de bébé. Deux à trois séances peuvent suffire pour permettre à son cou de retrouver une meilleure mobilité.