Une bible cosmétique !
05 novembre 2014
Quels ingrédients miracles entrent dans la composition des gels douches, crèmes hydratantes, après-rasages et fards à paupières ? Pour y voir plus clair sur l’étiquette des produits d’hygiène et de beauté que nous achetons – sans toujours savoir ce qu’ils contiennent – ouvrez le Guide des Meilleurs Cosmétiques …
En 230 pages, l’ouvrage passe au peigne fin pas moins de 8 033 produits… et 555 marques cosmétiques commercialisées. L’objectif de ce traçage minutieux réalisé par des experts de la cosmétique (médecin dermatologue, pharmacien, kératothérapeute, parfumeur, esthéticienne et coiffeur) : dresser un état des lieux des composants allergènes couramment repérés sur l’étiquette des savons, crèmes solaires, shampoings, masques hydratants ou encore dans le maquillage.
Un cocktail plaisir ?
Formules alambiquées, écritures minuscules au dos du flacon : on en sait en effet très peu sur la composition – encore moins sur l’impact – de ces produits de beauté et d’hygiène sur la peau. Conséquence, nous sommes nombreux à choisir un produit inadapté à notre type de peau. Ainsi « le nombre de réactions cutanées dues aux cosmétiques est-il en constante augmentation », nous apprennent les auteurs principaux du « Guide des Meilleurs Cosmétiques », Laurence Wittner et Hélène Le Héno.
En trois volets, le livre informe des ingrédients irritants et contre-indiqués par l’Agence nationale des Médicaments et des Produits de Santé (ANSM) pour toute la famille. Pour aider la peau à faire face aux agressions extérieures, en particulier chez le nourrisson et l’enfant, mieux vaut éviter les produits contenant :
- Des perturbateurs endocriniens, lesquels risquent d’interagir avec le système hormonal notamment chez le petit lorsque le contact survient pendant la période embryonnaire et dans les premières années de vie de l’enfant ;
- L’alcool. Chez l’enfant comme chez l’adulte, l’éthanol contenu dans les cosmétiques assèche voire irrite la peau, favorise l’apparition de rougeurs et augmente le risque de réactions à la lumière ;
- Les huiles essentielles. A l’origine de convulsions ou de pertes passagères de la conscience chez le bébé, les extraits de camphre, d’eucalyptol et de menthol – substances très actives – sont particulièrement déconseillés aux nourrissons ;
- Le phénoxyéthanol, un conservateur contre-indiqué aux enfants de moins de 3 ans par l’ANSM depuis 2012 ;
- Le formaldéhyde. Dans les vernis durcisseurs d’ongle, cette substance conservatrice est classée « cancérigène par inhalation ». Au contact de l’eau, le formaldéhyde peut aussi générer des irritations cutanées.
Guide des meilleurs cosmétiques, Laurence Wittner et Hélène Le Héno, Editions Médicis – 240 pages – 21,90€