











Placez-vous avec soin près de l’objet : assurez-vous un bon appui, en écartant légèrement les pieds. La position n’est certes pas gracieuse, mais elle est parfaitement sûre. Et pour être certain de bien faire, inspirez-vous de l’illustration ci-contre.
Ensuite, accroupissez-vous tel un haltérophile, en fléchissant les genoux et non en ployant le dos. Celui-ci au contraire, doit rester le plus droit possible… Il est ainsi « verrouillé » comme disent les kinésithérapeutes ! Ce terme, que l’on assimilerait plus volontiers à une serrure qu’à notre colonne vertébrale, est pourtant bien adapté. Pendant l’effort, le mouvement porte non au niveau de la colonne vertébrale mais sur les hanches et les genoux. En vous penchant en avant, vous ne feriez que mettre votre colonne et vos disques lombaires sous pression.
Une fois que vous êtes bien accroupi, saisissez fermement la charge, si possible avec les deux mains. Redressez-vous doucement en sollicitant vos genoux et les muscles de vos jambes. Et lorsque vous êtes debout, maintenez votre charge le plus près possible du corps. N’effectuez pas de rotation avec votre buste mais changez de direction au contraire, en pivotant sur vos pieds.
Pour vous faciliter la tâche…
Avant de porter une charge, essayez – prudemment et brièvement – d’en évaluer le poids. Elle vous paraît trop lourde ? Différentes solutions existent. Vous pouvez naturellement recourir à des équipements appropriés : un chariot ou un diable, dont il existe des modèles adaptés à un usage domestique. Vous pouvez également répartir la charge, afin de ne pas tout porter en une seule fois. Enfin, question de logique et de prudence, vous pouvez aussi demander de l’aide à un ami ou un collègue. Il se fera une joie d’alléger votre fardeau… Dans tous les cas, ne présumez pas de vos forces. Vous épargnerez votre dos.
Source : Votre dos, bien-être, santé, performance, prévenir et soulager, édition Amphora, 224 pages, 22, 50 euros
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